MADAM#4

Je Préfère être une cyborg qu’une déesse

 

Conception & mise en scène : Hélène Soulié
Assitante : Lenka Luptakova
Texte : Solenn DenisHélène Soulié

Création 2020

«  Puisque tu es là, que tu insistes, que tu persistes … à être là ! Je n’ai pas d’autres choix. Le moment est venu d’ouvrir la boîte noire. Je vais te disséquer. Te dépioter. Te dépecer.Je vais faire de toi le bot de mes rêves. Un bot qui n’existe pas encore. Pas celui utilisé pour troller, insulter, cyber attaquer, exploiter nos données ou nous surveiller… Non, celui avec qui je pourrais inventer une nouvelle réalité.»

Solenn Denis

CREDIT PHOTO : MARIE CLAUZADE

MADAM#4

« Dans le Manifeste Cyborg, le véritable mythe politique, la frontière qui sépare la science-fiction de la réalité sociale n’est « qu’illusion d’optique ». En pleine guerre froide, le titre de l’un des plus gros blockbuster de science fiction, “La guerre des étoiles”, devient le nom d’un programme militaire de défense des Etats-Unis sous le mandat de Ronald Reagan, lui même ancien comédien hollywoodien reconverti en président de la plus grande puissance mondiale.

Mythique, le cyborg interroge le présent, pétri des «rapports de pouvoir» que sont le patriarcat, le capitalisme et le colonialisme. Il trace une «cartographie» de la réalité corporelle et sociale de l’expérience des femmes à la fin du XXe siècle, et propose une orientation féministe pour l’avenir : l’utopie d’un monde post-genre où ces rapports seraient subvertis par le trouble que sèment les nouvelles technologies dans les distinctions occidentales traditionnelles entre des duos de notions tels que naturel et artificiel, corps et esprit, physique et non physique, homme et femme, ou encore humain et animal, comme en témoigne le dernier essai d’Haraway, le Manifeste des espèces compagnes, paru en janvier dernier, et qui explore les dimensions éthiques et politiques des relations que nous entretenons avec les autres êtres vivants.

Ce quatrième épisode de MADAM, conçu en période de dystopie planétaire,
et alors que nous étions tous.te.s médusé.e.s,
nous invite à détourner le réel…
le hacker, le remixer, le remanier, le réécrire…
à nous saisir des puissances de l’imaginaire pour formuler de nouveaux récits,
des récits créateurs, portés par de nouveaux corps,
de nouvelles narratrices humain.e.s et non-humain.e.s.
et à rêver à un avenir fait d’alliances, de soins et de secrets. »

Hélène Soulié

ÉQUIPE ARTISTIQUE

Conception et mise en scène :
Hélène Soulié

Assitante :
Lenka Luptakova
Texte :
Solenn DenisHélène Soulié
Texte vidéo & interview :
Hélène Soulié
Avec : Claire Engel
et l’historienne et sociologue
Delphine Gardey
Scénographie :
Emmanuelle Debeusscher
Lumière :
Maurice Fouilhé
Vidéo :
Maia Fastinger
Régie :
Eva Espinosa
Regard anthropologique :
Loréna Favier

DURÉE : 55’

PRODUCTION

Production :
EXIT

Coproduction : 
Théâtre Jean Vilar – Montpellier, La Faïencerie – Creil.
Accueil en résidence :
La Vista – Montpellier
.
Soutiens :
DRAC et Région Occitanie (au titre des compagnies conventionnées), Direction Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité, DGCA, Ville de Montpellier.

TRAILER

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